Traitement du mauvais œil
Le traitement de l'atteinte du mauvais œil
comporte trois volets:
Un traitement préventif (c'est-à-dire avant qu'on ait été victime du mauvais œil
Un traitement' thérapeutique (une fois qu'on ait été frappé par le mauvais
Les actions qui repoussent l'envie
1 Le traitement préventif:
Ce traitement revêt plusieurs aspects:
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Se fortifier et fortifier ceux pour qui ont la crainte d'être sujets au mauvais œil par les évocations [Adh-dhikr],
les invocations [Ad-ou’â] et les protectrices [At-ta'awoudat]
-
Celui
qui redoute ou craint de frapper quelqu'un par son propre mauvais œil,
c'est-à-dire s'il voit par lui-même ses biens, ses enfants, ou tout autre
que cela, doit faire, pour sa cible supposée, la prière suivante «Allah a voulu, il n'y a de force que par Allah, mon Dieu, bénit-lui ce que Tu lui a donné ».
[Ma sa'a Allahu la quwwata ila bi-Allahi Allahumma barik 'alayhi]
Ceci est déduit de sa parole
: «
Lorsque l'un de vous voit chez l'un de ses frères, ce qui lui plait, il doit prier Dieu de le bénir » Le Muwatta' de MâIik, 2/938 ; Ibn Mâja, 2/265 ; Zad al-ma'ad, 4/170; Voir enfin Wahid 'Abd as-SaIam, op. cit., p. 229-252.
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Ne pas faire étalage des qualités de celui pour qui on craint le mauvais œil.
(arh As-Sunna
I(I'exégèse de 'la Sounna) d'Al-Baghawi, 13/116;
zad al-ma 'âd, 4/173)
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Les traitements après l'atteinte du mauvais œil
Il existe plusieurs types de traitements.
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Si l'auteur du mauvais œil est identifié, on lui demande de faire ses petites ablutions, puis sa victime se lavera avec l'eau des ablutions de l'auteur du mauvais œil.[Sounnan
d'Abou Daoud, 4/9;
Zad al-ma'âd,
4/163 ; Voir aussi Mohammed Ibn Say', al-Wiquaya
wa al-'ilaj mina al-kitab
wa as- sunna (la prévention et la guérison dans le Livre et
la Sunna), pp. 144-147].
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Réciter fréquemment la sourate
Al-Ikhlaas:
«Dis:
Dieu est Un... »,
les deux sourates protectrices (Qur'an 113 et 114),
al-Fatiha du Livre, le verset le Trône [Ayat al-Kursy],
les versets finaux de la sourate al-Baquara et les prières prévues pour la prémunition, le tout par insufflation dans sa main droite, puis oindre l'impact de la souffrance.
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Lire (des versets du
qur'an) dans une eau, on souffle dedans, puis le malade en boit, et on verse le reste sur lui (Sounann
d'Abou âoud, 4/10; L'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et
la Paix, en a usé au bénéfice de
Thabit Ibn Qays. Ou lire (des versets du
qur'an) dans une huile et s'en enduire (Voir le
Musnad d'Ahmad, 3/497; voir aussi la chaîne des
hadiths fiables, 1/108 sous le n°379). Si la lecture se fait dans l'eau de
Zamzam (Voir pages précédentes.),
cette eau est préférable quand on en a, sinon l'eau de la pluie (Voir
plus haut).
Nul reproche à écrire quelques versets du qur'an (sur un feuillet), qu'on lave dans de l'eau et faire boire cette eau au malade (Zad al-ma 'âd, 4/170 ; Fatawa de Ibn Taymiyya, 19/64. 76. tout particulièrement al-Fatiha, le verset du Trône [Ayat al-Kursy], les deux derniers versets de la sourate al-Baquara, la sourate al-Ikhlas, les deux sourates protectrices et les différentes incantations [Ar-Rouqua] prévues à cet effet.
tiré du livre"l'importance de la guerison par le Quour'an et la
Sounna" de
Sa’id Ibn ‘Ali Ibn Wahff Al-Quahtâni
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